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Cyberlink Power Director

Note utilisateur: 5 / 5

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PowerDirector est un logiciel de montage vidéo plus récent que d'autres mais dont les arguments sont néanmoins nombreux et importants. En particulier deux traits sont particulièrement à noter, puissance/rapidité grâce à une technologie de pointe sur les codecs et facilité d'emploi comme étendard.

Cyberlink est aujourd'hui le fournisseur d'une nouvelle offre de logiciels couvrant tous les besoins fondamentaux du montage vidéo et de la retouche photo

 

Les différentes applications et versions

- Version de base actuelle la plus intéressante : PowerDirector 13 Ultra à 90€

La version la moins chère Deluxe (60€) ne gère pas l'importation ni l'exportation 4K ni le multicam. Tant qu'à faire mieux vaut de loin la version Ultra.

- La version de la suite (avec gestion audio complette et retouche couleur vidéo, version mobile incluse, 20 Go stockage cloud) la plus intéressante pour ceux qui n'ont pas besoin de l'appli retouche photo : PowerDirector 13 Ultimate Suite à 200 €.

Et pour ceux qui veulent aussi l'appli Photo et tout dedans : Director Suite 3 (300€ ou 100€ par an/ 50€ par trimestre sur abonnement)

Voir les différentes versions sur le site Cyberlink

 

Puissance/rapidité versus qualité

Depuis ses débuts Cyberlink a choisi d'investir dans de la recherche pour améliorer l'efficacité du décodage de la vidéo : gagner en rapidité sur le décodage sans pour autant sacrifier la qualité.

Ce choix s'est avéré particulièrement payant lorsque les systèmes de compression modernes comme le H264, se sont rendus indispensables pour diffuser la vidéo sur les réseaux facilement sans perdre sa qualité.

Le codage décodage du H264 a constitué un problème pour beaucoup d'éditeurs mais Cyberlink a pu du coup être parmi les premiers à intégrer les ressources des cartes graphiques (calculs par le GPU) pour suppléer le processeur central des ordinateurs et ainsi  garder la timeline fluide et du même coup pouvoir intégrer facilement des fonctions nouvelles très gourmandes en calculs comme récemment la 3D et maintenant le 4K.

Le rapport rapidité/qualité reste cependant un compromis

Si on met en avant la stricte qualité de l'encodage sans tenir compte du facteur rapidité, on trouvera d'autres solutions (notamment dans le logiciel libre) qui vont plus loin et permettent une qualité d'encodage supérieure. Le tout pour l'utilisateur est d'évaluer le niveau de qualité d'encodage qui correspond à son usage.

 

Intuitivité et simplicité

C'est certainement l'argument le plus facile à appréhender puisque aisément constatable en essayant les logiciels.

L'effort a clairement été porté chez Cyberlink sur ce point pour penser toutes les interfaces. Le concepteur a tenté de se mettre à la place du nouvel arrivant et s'est demandé comment faire pour qu'il s'y retrouve et que de cette façon il perde le moins de temps possible.

C'est un effort louable surtout si on le met en perspective de la plupart des solutions connues de montage où cette préoccupation n'a pas été majeure (Adobe, Avid, Edius, Vegas).

 

Ce que PowerDirector ne peut pas être

Cyberlink n'a certainement pas la prétention de pouvoir remplacer dans tous leurs usages des "monstres logiciels" comme Adobe ou Avid. On pourra donc trouver facilement des cas où les suites professionnelles traditionnelles sont supérieures en prestations.

On ne trouvera pas l'intégralité des fonctions disponibles dans Photoshop, Premiere Pro,After Effects etc. Le point important pour les utilisateurs est de retrouver les fonctions dont il éprouve le besoin. A chacun donc de vérifier que rien ne lui manquera.

 

Conclusion sur PowerDirector

PowerDirector, une des rares étoiles montantes dans ce secteur, peut représenter une alternative intéressante pour ceux que leur solution ne satisfait pas complètement.

Sans prétendre remplacer les grosses suites logicielles professionnelles dans tous leurs usages, il s'agit d'une solution de montage performante qui mérite d'être essayée.

 

Historique de Cyberlink

Cyberlink est une entreprise moyenne créée à Taïwan en 1996. Le logiciel le plus connu de Cyberlink est PowerDVD qui s'est imposé comme solution de lecture vidéo et particulièrement de DVD sur PC.

Entreprise de structure familiale (moins sensible que d'autres aux fluctuations boursières) Cyberlink s'est d'abord développé en proposant son lecteur en OEM aux fabricants de PC. Depuis 2011, l'entreprise vise directement le marché des utilisateurs (surtout grand public) de vidéo numérique.

Cyberlink utilise depuis le début une technologie de codecs propriétaires dans le but d'optimiser les flux de lecture vidéo au sein d'un environnement matériel PC et logiciel Windows.

C'est cette avance dans ce domaine qui l'autorise dès 2008 à prendre le virage décisif du co-processing des cartes graphiques GPU pour décoder les codecs à base de H264.  Dès 2010, PowerDirector passe en 64 bits natif, avant la plupart de ses grands concurrents grand public. En juin 2013 Cyberlink passe déjà à l'étape nouvelle du HEVC (H265), successeur du H264.

Depuis, l'entreprise axe son développement sur l'extension de sa gamme pour couvrir désormais tous les aspects du multimedia actuel grâce à des applications complémentaires sur les problématiques proches (étalonnage, audio etc.)

 

Vous utilisez ou avez testé Cyberlink PowerDirector ? Donnez votre avis !!

 

  

Tags: Cyberlink

Magix Video Deluxe

Note utilisateur: 4 / 5

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Magix Video Deluxe - Solution de montage vidéo grand public

Magix est la marque d'un éditeur de logiciels allemand indépendant de taille financière réduite par rapport aux grands groupes du secteur mais qui a le mérite de se maintenir et d'évoluer depuis 20 ans et de fournir aujourd'hui une solution de montage complète destinée clairement au grand public sans se laisser jamais trop distancer par ses concurrents potentiellement mieux financés.

La version de base Magix Video deluxe (env. 70 euros) contient de quoi affronter basiquement l'ensemble des tâches nécessaires au montage d'un petit film amateur.

Les fonctions avancées les plus demandées sont présentes comme :

  • smart rendering
  • accélération des calculs grâce aux co-processeurs des cartes graphiques et aux processeurs multicores
  • ralentis améliorés grâce à la génération d'images intermédiaires
  • prise en charge des rushes AVCHD 50p et de la résolution 4K.
  • stabilisation logicielle des images
  • menus blu-ray

Magix a intégré la 3D lorsque cela a été la mode il y a quelques années.

Parmi les fonctions qui manquent à Magix :

citons surtout l'architecture 64 bits native (qui permettrait d'utiliser plus de 4Go de ram pour le montage) même si elle est probablement moins indispensable pour les petits projets La version 2014 est toujours une application 32 bits compatible systèmes 64 bits mais bien 32 bits.

La version "Plus" (100€) contient des fonctions avancées telles que :

  • correction colorimétrique secondaire
  • édition MultiCam 2 caméras
  • les ralentis dynamiques (avec calcul des images intermédiaires)
  • 99 pistes au lieu de 32
  • effets et transitions plus nombreux et masques d'effets
  • effet "itinéraire animé"
  • effet "HDR"
  • montage avec proxys
  • Music Editor (édition retouche son)

La version "Premium" (130€) contient en plus de cela

  • encore plus d'effets et transitions…
  • collection de samples sonores et boucles pour illustrer les films
  • NewBlue Color fast (plug-in de retouche colorimétrique)
  • ProDAD Heroglyph v4 Pro (plug-in d'effets spéciaux)

Voir la comparaison des fonctions des différentes versions de Magic Video deluxe.

Magix possède également une version dite "pro" Video Pro X6 (400€) qui prétend cibler les besoins des professionnels mais qui n'a manifestement pas encore fait la preuve pour le moment de son efficacité auprès du public concerné.

 

Historique de Magix Video Deluxe

A l'origine il s'agit d'un logiciel de traitement numérique du son sur PC de la mouvance Home Studio : Samplitude doté d'un algorithme original et précurseur dans plusieurs directions. Ensuite, l'équipe fait le pari d'adapter son logiciel à une problématique grand public dans le domaine de la musique avec Music Maker sur le thème de la création musicale pour tous à base d'échantillon travaillés et de boucles musicales (style Acid).

Parallèlement l'équipe s'est attaquée aux autres facettes du multimédia (graphisme, photo, vidéo et tente de proposer une approche simplifiée à chacune de ces directions.
Magix est surtout présent en Europe et notamment en Allemagne. Sans avoir les mêmes moyens qu'un Adobe, Apple ou Avid, l'équipe de Magix maintient l'existence de ses produits, les améliore progressivement et les met à jour régulièrement pour tenir compte de l'évolution des technologies (calculs GPU, 3D etc.)

 

Conclusion

Magix fait assurément partie des solutions potentielles pour se lancer dans le montage vidéo en tant qu'amateur au vu du rapport qualité-performances-prix.

 

 

Sony Vegas

Note utilisateur: 5 / 5

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Sony Vegas

Présentation du logiciel de montage Sony Vegas

Sony Vegas est un logiciel de montage vidéo numérique (sous Windows et aujourd'hui uniquement en 64 bits depuis la version 10) dont l'origine remonte à un logiciel de son numérique issu de la mouvance Home Studio: SoundForge de Sonic Foundry qui fut racheté par Sony (désormais Sony Creative Software) en 2003.

Parmi les caractéristiques importantes de Sony Vegas on retrouve la gestion de :

  • un nombre illimité de pistes temps réel video et audio,
  • de séquences vidéo indépendantes de leur résolution
  • des outils de compositing élaborés et d'effets spéciaux
  • le support de la qualité son 24 bit/192khz et du mixage son surround Dolby Digital
  • ouverture aux plug-ins VST et DirectX
  • capacités de scripting (qui permettent d'automatiser des tâches répétitives par exemple)

http://www.sonycreativesoftware.com/vegaspro/features

On ne peut pas dire que Sony ait jusqu'à présent dépensé des fortunes en marketing ni en recherche et développement pour imposer ce logiciel mais cela n'a pas empêché celui-ci de se mettre à jour régulièrement (nous en sommes aujourd'hui à la version 13 ni de bénéficier d'une communauté riche et active (voir forums Repaire).

Aujourd'hui Vegas fait incontestablement partie des plus puissantes solutions de montage vidéo disponibles, solution très richement entourée en matière de traitement du son.

Vegas Pro 13 gère le 4K, les formats RED et le nouveau codec de Sony XAVC.

L'environnement immédiat de Vegas Pro inclut :

  • des logiciels de création sonore haut de gamme :
    • SoundForge Pro (éditeur mono et multi-piste),
    • Spectral Layers Pro (travail du son par couches spectrales),
    • Acid Pro (référence des logiciels de génération de boucles audio)
  • une déclinaison grand public de montage vidéo "simplifié": Movie Studio
  • une application dédiée à l'authoring DVD et Blu-ray : DVD Architect Pro (et sa déclinaison grand public DVD Studio)
Tags: Vegas

Apple iMovie

Note utilisateur: 5 / 5

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Apple iMovie

Imovie est depuis 1999 le logiciel de montage vidéo basique d'Apple, utilisable uniquement sur plateforme Mac. Il est livré en standard avec les nouveaux Mac et est souvent considéré comme un très bon exemple de logiciel grand public, intuitif, performant et gratuit.

Entièrement réécrit depuis sa version 8 pour les processeurs modernes, Imovie a perdu à cette occasion quelques fonctions avancées comme le chapitrage DVD, quelques effets vidéos, la timeline, le support de plugins etc. mais reste toutefois largement plus complet que le Windows Movie Maker (donné pour équivalent sous Windows).

Imovie importe les vidéos vers le Mac depuis le disque dur. Ensuite l'utilisateur est en mesure d'assembler vidéos et photos, leur adjoindre des titres, de la musique et quelques effets comme des corrections couleurs, des PIP (incrustation de vidéo image dans l'image), stabilisation, transitions de base. Enfin Imovie exporte le film vers un format compatible avec les différents supports Mac (Iphone, Ipad etc.) ainsi que vers les sites de partage comme Youtube.

Pour monter facilement la HD, Imovie ne traite pas les vidéos en "natif" mais utilise plus volontiers en fait une copie des vidéos dans un format adapté à l'opération (Apple Intermediate Codec).

Le logiciel actuellement dans sa version 10 est capable de traiter les vidéos jusqu'à la Full HD 50/60i et 25/30p. Pas de 50p ni de 4K pour le moment (2014).

Tags: AppleApple iMovie

Apple Final Cut Pro X

Note utilisateur: 5 / 5

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Final Cut Pro X

Final Cut Pro X (prononcer 10) est le fruit de la remise à plat de Final Cut Pro pour tenir compte des nouvelles technologies et des nouvelles réalités dans les années 2010.

C'est une évolution radicale (à partir de la page blanche) un peu à la manière de celle qu'avait subie Adobe Premiere dans sa mue vers Premiere Pro.

Les grandes nouveautés de Final Cut Pro X

  • Architecture 64 bits qui rend le logiciel capable d'utiliser toute la mémoire vive disponible de l'ordinateur
  • Moteur de rendu unifié s'appuyant sur les capacités de co-processing des cartes graphiques récentes en même temps que sur les différents cœurs du processeur central.
  • Rendering en tâche de fond permettant de gérer plus souplement les priorités, d'importer par exemple des fichiers et de créer des proxys ProRes sans interrompre le travail par ailleurs.
  • Prise en compte des nouveaux bus comme le Thunderbolt qui autorisent des débits beaucoup plus importants que le Firewire (désormais obsolète)

Le changement de look qui faisait ressembler Final Cut Pro X davantage à Imovie qu'à l'ancien Final Cut avait déjà indisposé nombre d'afficionados. L'idée d'Apple qui était de créer des ponts entre les univers pro et grand public ne fait pas que des enthousiastes chez les pros. Apple y avait été même un peu fort en ne rendant carrément pas compatibles les projets du nouveau FCPX avec ceux de la version précédente FCP7…

La fronde du lancement est aujourd'hui oubliée, Final Cut Pro X est à jour, il accepte dans son projet des rushes issus de sources différentes, peut gérer jusque 64 caméras simultanées en multicam, contient en standard de quoi monter en natif un grand nombre de formats y compris les derniers codecs REDCODE RAW, Sony XAVC, AVCHD, H.264 et AVC-Intra, possède un codec intermédiaire de travail de très haute qualité (ProRes) permettant toute la souplesse requise quel que soit la résolution ou la profondeur de couleur.

Différents modes automatiques sont prévus pour faciliter le travail du monteur tout en conservant un haut niveau d'exigence de classe professionnelle.

Consulter la liste des fonctions de FinalCut Pro X

Ne restent désormais, comme applications périphériques complémentaires, que Compressor 4 et Motion 5.

Tags: AppleApple Final Cut Pro X

Post-production Montage

 

La post-production est l'étape qui suit le tournage et précède la diffusion du film. Le film est donc à l'origine au stade des rushes qu'on a tournés et qu'il reste à assembler et finaliser.

 

Les différentes étapes de la post-production

La post-production comprend une série d'opérations qui se déploient sur tous les films avec plus moins d'ampleur selon le type de film et évidemment selon les budgets.

Le cadre de ces opérations peut être selon le cas un seul logiciel qui va assumer la totalité de ces phases ou bien plusieurs outils logiciels complémentaires mais spécifiques, voire dans les cas plus lourds des prestations assurées par différentes équipes et/ou différentes entreprises.

  • Dérushage : répertoriage - indexation des plans, incorporation de méta données, choix des bonnes prises etc.

  • Montage proprement dit : assemblage des plans, Trim, points d'entrée points de sortie, insertion, écrasement, transitions, montage son, incrustations-PIP, ralentis, accélérés, …

  • Etalonnage : correction colorimétrique primaire (sur toute l'image) et secondaire (sur une partie de l'image, sur un ensemble de couleurs

  • Effets spéciaux visuels : masques dynamique, tracking, mélanges d'images complexes, animations, incorporation d'éléments graphiques 2D ou 3D

  • Titrage : générique, animation de textes, sous-titrage

  • Audio : mixage son multi-pistes, effets spéciaux sonores, ajouts de bruitages, de musiques, post synchronisation, doublage

  • Authoring DVD Blu-ray

  • Finalisation / export(s) final (finaux) DCPs, PADs

 

Tags: Montage grand publicMontage pro

Apple Final Cut Pro

Note utilisateur: 5 / 5

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Final Cut Pro

 

Final Cut Pro en quelque mots

Final Cut Pro est un logiciel de montage numérique (non-linéaire) racheté par Apple à Macromedia et développé ensuite par Apple pour en faire un logiciel de montage de qualité professionnelle, utilisant exclusivement le système d'exploitation Mac Os et son Quicktime.

Si Final Cut Pro ressemble beaucoup à Adobe Premiere, c'est qu'à la base le créateur de ce logiciel Randy Ubillos est aussi celui qui a inventé Adobe Premiere !

 

L'historique de FCP

L'idée de départ d'Apple était de mettre à disposition de sa base d'utilisateurs Mac un logiciel de montage fiable capable de gérer nativement les fichiers DV à travers la technologie Quicktime.

En effet à l'époque (99-02) Apple avait joué un atout majeur en implémentant le port série Firewire (IEEE1394 sur PC) directement sur chacun de ses nouveaux ordinateurs portables et pros. 
Le résultat était qu'un simple portable Mac devenait grâce à Final Cut une station de production vidéo à part entière. Et cela sans les soucis liés aux pilotes des cartes d'acquisition vidéo qu'on connaissait sous Windows. Cette conjonction explique le grand succès et du Mac et de son Final Cut Pro auprès d'une large frange d'utilisateurs des caméras DV.

Dès les années 2000-2002 Final Cut était déjà entré dans une première phase de maturité qui a garanti sa réputation de robustesse auprès des professionnels de l'audiovisuel. Cette réputation a donné à Apple une véritable longueur d'avance notamment sur Adobe (qui a même cessé un moment ses développement de Premiere sur Mac tant le vent avait tourné).

Le succès fut tel qu'Apple et FCP ont pris de larges parts du marché auprès des monteurs professionnels des studios de production vidéo, jusqu'alors considérés comme le pré carré d'Avid. Cela avec d'autant plus de facilité que le coût d'une station Avid était sans commune mesure avec celui d'un laptop Mac, même avec une version payée de Final Cut Pro ;-)
Boostées par la demande des productions qui avaient besoin de meilleures vidéos que les bandes DV, les cartes d'acquisition de fournisseurs tiers (Matrox, Aja, BlackMagic) se sont multipliées et ont progressivement ouvert à Final Cut tous les processus de production y compris en non compressé.

En 2007 Apple lance un nouveau codec destiné à pallier le problème nouveau de la multiplicité des formats long gop utilisés dans les caméras. Un codec déclinable en très haute qualité 4:4:4, 4:2:2, 10 bits utilisable comme outil de mastering, comme format d'échange, comme codec intermédiaire de montage intra frame (comme le DNxHD d'Avid ou le Cineform). Le ProRes est né.

Cette étape de développement se termine en 2011 lorsque Apple lance Final Cut Pro X (prononcer 10) sacrifiant un peu les ambitions professionnelles de départ de ses développeurs au profit d'une plus grande progressivité d'usage, et une plus grande ouverture à des utilisateurs moins experts. Voir la fiche Repaire Apple Final Cut Pro X.

 

Final Cut Studio : la suite logicielle d'édition vidéo Apple

Autour de Final Cut Pro plusieurs logiciels complémentaires viennent jouer le rôle de "Suite" pour satisfaire les utilisateurs qui souhaitent aller plus loin dans un domaine ou un autre :

  • Compressor application d'encodage permettant d'optimiser la compression des fichiers vidéo
  • DVD Studio Pro application d'authoring de DVD
  • Motion application d'effets spéciaux visuels, animation etc.
  • LiveType outil de titrage avancé autorisant des animations de textes
  • LiveType permettant de créer des titres animés qui peuvent être incorporés dans le montage
  • Soundtrack Pro pour la retouche et le mixage du son

La famille des nouveaux codecs Apple ProRes (ProRes 422 LT et Proxy, ProRes 4444)

Tags: Apple Final Cut Pro

Montage

Note utilisateur: 5 / 5

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Le montage vidéo en numérique s’effectue par l’intermédiaire de logiciels spécialisés appelés logiciels de montage.

Directement issus de la caméra, les rushes, c’est-à-dire les clips vidéos, sont enregistrés à la suite les uns des autres lors du tournage.

Le logiciel de montage, appelé également logiciel d’édition vidéo (editing) sert donc à assembler les plans selon leur ordre de montage pour en faire un produit fini qui sera le film final (clip, film de vacances, documentaire, film de fiction etc.).
Ce logiciel gère aussi bien l’image vidéo que le son et les images fixes. Il les arrange de façon à obtenir une continuité qui sera ensuite visionnée et diffusée. Généralement le montage s’effectue sur une ligne de temps (timeline) dont l’unité de base est l’image complète soit en Europe 1/25ème de seconde (voire 1/50ème).

Un premier bout à bout grossier permet de se rendre compte de l’effet produit par la succession des plans (jargon : « ours »).
La forme de montage la plus basique mais la plus courante aussi est le montage « cut » c’est-à-dire sans transition d’un plan à l’autre.

On applique éventuellement des transitions entre deux plans si le montage cut n’est pas satisfaisant. La transition la plus courante est le fondu-enchainé où deux plans se mélangent sur une durée courte au lieu de se succéder brutalement.
Pour le son, le principe est le même mais le montage image ne recoupe pas forcément exactement le montage des images vidéos. Il peut s’avérer nécessaire d’introduire de plus ou moins subtils décalages entre l’image montrée et le son donné à entendre.

Le montage terminé on obtient un « master » duquel pourront être tirées les copies numériques destinées aux différents supports de diffusion, en pratique différents fichiers numériques dotés de caractéristiques spécifiques adaptés au support de diffusion (résolution de l’image typiquement). Ce master sera conservé sous sa forme originelle informatique ou stocké sous une forme spéciale pour sa conservation (disque optique etc. voir « archivage » ).

Tags: Montage

Avid Media Composer

Note utilisateur: 5 / 5

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En quelques mots

Avid Media Composer est la référence des logiciels de montage vidéo professionnels. Ses outils (gestion des medias, timeline, trim, insert, overwrite, lift etc.) permettent de partir d'un ensemble de rushes convertis au format maison DNxHD, de les travailler, de les assembler jusqu'à l’obtention d’un film fini avec ses raccords, ses transitions, ses pistes son et enfin d'exporter le-dit film au format souhaité pour sa diffusion.

Media Composer s'utilise souvent avec des matériels dédiés, destinés à accélérer les temps de rendu, et avec d'autres outils logiciels (et matériels) spécialisés de la constellation Avid pour traiter à part certains aspects du montage comme par exemple le mixage son multipistes sur ProTools.

La station Avid est l'unité de base du montage numérique de la plupart des sociétés de production ou de prestation télévision, les monteurs formés sur Avid forment la majorité des professionnels du secteur.

 

Les origines de Media Composer

Avid Media Composer est le premier outil logiciel de montage à ambition professionnelle véritablement présent sur le marché dès le début de l'ère du montage "non-linéaire" sur Mac. Dès le début le logiciel exploitait toutes les ressources des plus grosses machines Mac disponibles à l'époque.

Le logiciel s'est taillé une réputation (de complexité d'abord, avec un manuel énorme et une hot line très coûteuse) puis, au bout de quelques années est devenu la référence naturelle de tous les projets professionnels de montage numérique. Investissant les écoles de monteurs grâce à la fourniture de leur solution à des tarifs préférentiels, le logiciel s'est implanté durablement et très "naturellement" dans le paysage professionnel de la vidéo. Il est devenu aussi la référence du montage non linéaire du cinéma même à l'époque où cela nécessitait un retour au film en fin de parcours pour délivrer la "copie 0".

Media Composer est encore aujourd'hui dominant dans l'industrie cinématographique et dans la production télévisuelle, même si depuis, Apple et Final Cut puis la suite Adobe ont pris des parts de marché, notamment dans la partie institutionnelle de la vidéo professionnelle.

Avid a inventé et nommé la plupart des fonctions d'une application de montage numérique. La société a créé un univers sémantique pour répondre au besoin sans trop se soucier d'intuitivité ni de simplicité car ce n'était pas la priorité à l'époque. Les monteurs étaient tous des professionnels chevronnés surtout soucieux de rapidité, de raccourcis clavier, bien plus que de convivialité ou de qualités ergonomiques.

Savoir utiliser une station de montage Avid ne préjuge pas de ce qu'on sera capable de faire sur une autre, tant le vocabulaire est spécifique. Monter sur Avid c'est une immersion dans un monde complet avec ses mots et ses procédures.

 

La stratégie d’aqcuisition d’Avid

On a souvent reproché à Avid sa politique de développement et de rachat parfois un peu erratique, mais en fait c'est aussi le cas de tous les grands éditeurs de logiciels (Microsoft, Adobe, Corel, Apple etc.)

  • Dès 1999 Avid devient un logiciel Mac et PC et gardera ce trait
  • Couvrir tous les aspects du travail de ses utilisateurs et avoir des réponses maison à proposer. Rachat de Digidesign, M-audio, Softimage etc. La constellation Avid couvre depuis le Montage vidéo, montage film et finition (Media Composer, Film Composer, Symphonie, news (News Cutter etc.), l'animation (Softimage), l'audio (Pro-Tools, M-Audio), jusqu'au stockage (Unity) en passant par la gestion de medias (Interplay)
  • Donner peu de prise au piratage à l'aide d'une intrication étroite entre hardware et software (Media Composer Meridien, Adrenaline, Adrenaline HD, Nitris) et une politique de protection par dongle.
  • Etre racheté par Avid n'est du reste pas toujours une bonne nouvelle pour les utilisateurs de logiciels indépendants, il arrive que la marque laisse mourir un produit après l'avoir racheté pour ne pas faire d'ombre à son propre fer de lance. (typiquement Pinnacle Liquid )

 

Le positionnement actuel d’Avid Media Composer

Avec sa ligne marketing récente "Avid Everywhere" (qui fait écho à Adobe Anywhere) l'éditeur positionne son logiciel de montage phare Media Composer à l'intérieur d'une stratégie commerciale beaucoup plus vaste destinée à couvrir de A à Z les besoins des grandes entreprises de Medias depuis l'accès aux médias (cloud), aux stations de travail image et son, jusqu'au stockage et à la diffusion en passant par la maîtrise de la gestion de tous les flux et leurs autorisations spécifiques.

Tags: Avid Media Composer

Adobe Premiere Elements

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Historique de Premiere Elements

En 2003, Adobe renomme son logiciel de montage vidéo Premiere en "Premiere Pro " au lieu de simplement poursuivre les numéros de version. Ce qui aurait dû être Premiere 7 devient Premiere Pro 1.0.

Un an plus tard, craignant de perdre des parts de marché auprès ce qui était à la base son cœur de cible (les vidéastes non professionnels), l'éditeur lance Premiere Elements, une nouvelle version intégrant la technologie nouvelle de Premiere Pro mais se dotant d'une interface et de fonctionnalités "simplifiées" (ou "bridées" selon le point de vue).

 

Premiere Elements, qu’est-ce que c'est ?

Premiere Elements devient donc ouvertement un logiciel de montage vidéo destiné au grand public, avec un tarif placé au niveau de ses grands rivaux de l'époque (Pinnacle Studio notamment largement hégémonique sur ce marché en France à l'époque). En même temps et dans le même esprit, Adobe lance aussi Photoshop Elements, version "simplifiée" du plus célèbre logiciel de retouche d'image fixe.

Premiere Elements aujourd'hui dans sa version 12 (2013) s'est affiné et se présente désormais comme non plus le parent pauvre et décérébré de Premiere Pro mais comme un logiciel de montage grand public intuitif, convivial et complet.

Plus que de vouloir répondre idéalement à tous les besoins des amateurs vidéo traditionnels, le but est désormais surtout de capter toute la nouvelle clientèle potentielle qui s'est mise à faire des vidéos avec des outils non standards (actioncams, smartphones, pocketcam etc.) et qui veut partager très vite ses vidéos. Le résultat attendu est moins un montage compliqué avec des effets spectaculaires et une bonne bande son mais surtout une édition et un export rapides vers des supports portables (tablette, smartphone) et les sites de partage vidéo comme Youtube.

Premiere Elements intègre donc un mode d'approche progressif, le plus automatisé possible et tenant compte du véritable niveau d'investissement en temps que souhaite faire l'utilisateur dans ce loisir. Un mode "guidé" vient proposer cette progression à l'aide de tutoriaux dont le but est de faire découvrir à l'utilisateur les fonctions automatiques du logiciel et aussi ses fonctions plus avancées

Tags: Adobe Premiere Elements